La production nationale de pétrole brut a enregistré une baisse de 11 % en janvier 2025, tandis que la production de gaz naturel a également diminué de 7 %. Selon le dernier bulletin de l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines, la production de pétrole brut a atteint 0,11 million de tonnes équivalent pétrole à la fin du mois de janvier 2025, contre 0,13 million de tonnes à la même période en 2024. La production de liquides de gaz, incluant celle de l’usine de Gabès, a également reculé de 9 %, passant de 12 000 à 11 000 tonnes équivalent pétrole.
L’Observatoire explique que le secteur de l’exploration et de la production des hydrocarbures est confronté à plusieurs défis structurels, notamment les fluctuations des prix du pétrole sur le marché mondial, les répercussions de la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et, surtout, le déclin naturel de la production dans la majorité des champs pétroliers du pays. En janvier 2025, un nouveau puits de développement a néanmoins été foré sous la licence “Sharqi”.
Par ailleurs, la production de gaz commercial sec a chuté de 7 % par rapport à janvier 2024, atteignant 0,10 million de tonnes équivalent pétrole. Cette baisse est principalement due au déclin de la production des principaux champs gaziers et au manque de nouveaux projets de forage et d’exploration.
Les redevances globales en hydrocarbures ont également reculé de 11 %, totalisant 57 000 tonnes équivalent pétrole à la fin janvier 2025, contre 65 000 tonnes à la même période l’année précédente. En revanche, les importations de gaz algérien ont augmenté de 19 %, atteignant 242 000 tonnes équivalent pétrole sur la même période.