La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé, mardi, un nouveau bilan d’au moins 220 morts à la suite des frappes aériennes menées dans la nuit, les plus violentes depuis la trêve instaurée le 19 janvier.
Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l’organisation de premiers secours, la majorité des victimes sont des enfants, des femmes et des personnes âgées. Parmi les morts recensés, 103 ont été enregistrés dans les morgues des hôpitaux de Khan Younès, 70 à Gaza-ville et 47 dans d’autres zones du territoire, a-t-il précisé à l’agence Wafa.
Les frappes aériennes ont ciblé plusieurs régions du nord et du centre de la bande de Gaza, provoquant de puissantes explosions.
Depuis le début du conflit, le bilan humain ne cesse de s’alourdir. D’après les autorités palestiniennes de la santé, le nombre total de victimes depuis le 7 octobre 2023 s’élève à 48.577 morts et 112.041 blessés.
Un accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 19 janvier, avait temporairement mis un terme aux hostilités, mais sa première phase a pris fin le 1er mars, laissant place à une reprise des violences et à une aggravation de la crise humanitaire.