Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les chèques en Tunisie, de nombreux établissements de santé privés exigent désormais des avances en espèces pouvant atteindre 5 000 dinars, refusant les chèques comme garantie de paiement. Cette pratique, qui suscite une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, complique l’accès aux soins, notamment pour les patients en situation d’urgence. Un témoignage particulièrement marquant relate le cas d’un père contraint de réunir cette somme en liquide pour faire hospitaliser son bébé gravement malade, faute de quoi la clinique refusait toute prise en charge. D’autres internautes rapportent des expériences similaires, dénonçant une généralisation de cette exigence dans les cliniques privées, créant ainsi une barrière financière pour de nombreuses familles. Si la réforme vise à lutter contre les impayés, elle entraîne des conséquences préoccupantes sur l’accès aux soins, mettant en difficulté les patients les plus vulnérables face à des exigences financières strictes des établissements médicaux privés.