Une étude révèle que les pauvres vieillissent plus vite que les riches

Une étude récente publiée dans la revue Nature Medicine révèle que les inégalités sociales et économiques ont un impact direct sur le processus de vieillissement biologique.

Les personnes bénéficiant de conditions de vie favorables, telles qu’un niveau d’éducation élevé ou un revenu confortable, vieillissent biologiquement plus lentement et sont moins exposées aux maladies liées à l’âge par rapport aux populations défavorisées.

L’analyse de certaines protéines sanguines associées au vieillissement et aux inflammations a permis aux chercheurs d’établir un lien entre le statut socio-économique et la survenue précoce de pathologies comme le diabète de type 2, les maladies cardiaques ou le cancer du poumon. L’étude souligne également que l’amélioration des conditions de vie pourrait ralentir ce processus de vieillissement, ouvrant ainsi la voie à des stratégies de prévention ciblées.