L’annonce de l’intégration du Bitcoin et d’autres cryptomonnaies dans le futur fonds de réserve des États-Unis marque un tournant majeur dans la politique financière américaine. Après des années de restrictions sous l’administration Biden, le président Donald Trump met en œuvre ses promesses électorales en lançant un projet de trésorerie numérique incluant des actifs comme le Bitcoin, l’Ethereum, le XRP, le Solana et le Cardano.
Selon les analystes, cette décision pourrait stimuler l’intérêt pour les cryptomonnaies, entraîner une hausse de leur valeur et renforcer la confiance des investisseurs dans l’avenir des actifs numériques. Toutefois, plusieurs défis se posent, notamment la nécessité d’un cadre réglementaire clair, l’impact potentiel sur la stabilité du système financier traditionnel et la forte volatilité de ces actifs, qui complique leur adoption comme réserves stables.
Donald Trump a souligné que son décret présidentiel de janvier dernier avait donné mandat à un groupe de travail pour avancer sur cette initiative stratégique, affirmant son ambition de faire des États-Unis la capitale mondiale des cryptomonnaies. Cette décision s’inscrit dans un contexte de compétition monétaire internationale, notamment face à la Chine, qui accélère l’adoption du yuan numérique, et à la Russie, qui explore des alternatives pour contourner les sanctions économiques.
À la suite de cette annonce, le Bitcoin a bondi à 91 960 dollars en 24 heures, entraînant une hausse généralisée des cryptomonnaies. Malgré cet engouement, il faudra encore du temps avant que ces actifs numériques puissent rivaliser avec l’or, l’argent ou le pétrole en tant que réserves stratégiques.