Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a publié mercredi son rapport mensuel sur les agressions perpétrées contre les journalistes.
Selon le rapport, l’Unité de monitoring du SNJT a enregistré 11 agressions durant le mois de janvier 2025 sur 13 signalements reçus. Les agressions ont touché 20 journalistes, dont 8 femmes.
Les victimes représentent treize établissements médiatiques, dont deux étrangers. Ces établissements sont répartis comme suit: 7 sites électroniques, 4 radios, une chaîne de télévision et un journal.
Par ailleurs, le SNJT a imputé la responsabilité du blocage du projet portant sur la révision du décret-loi 54 au président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala. Le syndicat qualifie ce blocage de “confiscation du droit des députés à légiférer.”
Le syndicat a, en outre, renouvelé son appel pour permettre aux journalistes de couvrir les travaux des commissions parlementaires ainsi que les séances de discussion des lois au sein des commissions.
Dans le même contexte, le syndicat a appelé le ministère de la Justice à suspendre l’utilisation du décret-loi n°54 relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication dans l’attente de l’examen du projet d’amendement.
Elle a de même invité le ministère de la Justice à respecter le droit des journalistes à couvrir les audiences publiques y compris celles des affaires d’opinion publique.