Le taux d’indépendance énergétique de la Tunisie a atteint 41 % en 2024, contre 48 % en 2023, selon le bulletin de décembre de l’Observatoire national de l’énergie et des mines. Le déficit du bilan énergétique s’est creusé pour atteindre 5,4 millions de tonnes équivalent pétrole, enregistrant une hausse de 14 % par rapport à l’année précédente. Cette situation s’explique principalement par la baisse de 16 % des ressources nationales en énergie primaire, en raison du recul de la production nationale de pétrole et de gaz naturel. De plus, la redevance perçue sur le transit du gaz algérien a chuté de 9 %. En 2024, le pétrole et le gaz ont représenté 70 % des ressources énergétiques primaires, tandis que les énergies renouvelables n’en constituaient que 2 %. Par ailleurs, la demande totale en énergie primaire s’est stabilisée à 9,1 millions de tonnes équivalent pétrole, avec une hausse de 3 % de la consommation de produits pétroliers et une baisse équivalente pour le gaz naturel, principalement en raison de sa disponibilité limitée, contraignant ainsi la Tunisie à importer directement de l’électricité.