Le 29ᵉ rapport de l’Instance supérieure de contrôle administratif et financier met en lumière la faiblesse du contrôle exercé par le ministère de la Santé sur les cliniques et les centres privés de dialyse en Tunisie. Le rapport révèle des lacunes majeures, notamment l’absence d’évaluation des unités d’hospitalisation dans les cliniques privées depuis 2015 et l’absence d’étude sur la gestion des déchets médicaux dans les centres de dialyse depuis 2016. Il souligne également des manquements dans le tri sélectif des déchets, l’absence d’équipements adéquats pour le stockage des déchets infectieux et une insuffisance des contrôles sanitaires dans plusieurs régions. De plus, certaines cliniques recourent à des méthodes de stérilisation jugées dangereuses pour la santé et l’environnement. Face à ces constats alarmants, le rapport appelle à une régulation plus stricte et à une meilleure application des normes sanitaires pour garantir la sécurité des patients et du personnel médical.