Meurtre choquant à Monastir : Un fils confesse avoir tué sa mère

Le porte-parole des tribunaux de Monastir et de Mahdia, le juge Farid Ben Jha, a révélé les détails d’un crime choquant survenu lundi dans la ville de Lamta, gouvernorat de Monastir.

Aux alentours de 14h00 hier, la zone de la garde nationale de Kasr Hellal a été informée par les unités de la protection civile de la découverte du corps sans vie d’une femme, présentant une blessure à la tête. Les unités de sécurité et le juge d’instruction se sont rendus sur les lieux du crime et ont constaté le cadavre de la victime.

Après le début des enquêtes, les soupçons se sont portés sur les deux fils de la victime. L’un d’eux a été trouvé avec du sang sur ses vêtements et a avoué avoir eu des différends constants avec sa mère en raison de son refus de lui donner de l’argent pour acheter de la drogue. Cela l’aurait poussé à la maltraiter et à la tuer, selon ses aveux, comme l’a déclaré Ben Jha à la radio Jawhara ce mardi.

Les deux fils ont été placés en garde à vue pour enquête. Le premier, né en 1990, a avoué avoir agressé et tué sa mère, tandis que le second, né en 1995, était également impliqué. La victime, née en 1972, était veuve. Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire avec préméditation, et le corps de la victime a été envoyé à l’autopsie pour déterminer les causes de la mort.

Le porte-parole a précisé qu’initialement, l’un des fils semble être le meurtrier selon les premiers éléments de l’enquête, mais que les investigations se poursuivent pour clarifier les circonstances exactes du crime.

Concernant la peine, Ben Jha a souligné que dans ce cas, il s’agit d’un meurtre d’un parent, ce qui entraîne une “aggravation de la peine”, et que le crime est passible de la peine de mort en vertu du code pénal, étant donné la nature atroce du crime, qui choque profondément les valeurs sociales et morales de la société. Il a qualifié ce meurtre de “crime qui glace le sang”.