migrants irréguliers des migrants irréguliers pour éviter la propagation des maladies parmi les migrants et leur transmission aux citoyens tunisiens, au cours d’une séance d’audition commune, tenue hier vendredi à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) par la commission de la santé, de la femme, de la famille, des affaires sociales et des handicapés et la commission des relations des extérieures, de la coopération internationale, des affaires des tunisiens à l’étranger et de la migration.
Ferjani a indiqué que les maladies transmissibles parmi les migrants font l’objet d’un signalement obligatoire et les patients bénéficient d’un diagnostic et d’un traitement dont les frais sont couverts conformément à la législation en vigueur, selon un communiqué publié par l’ARP.
Dans son intervention, le ministre de la santé a évoqué la stratégie du ministère pour la prochaine période axée sur la prévention et la gouvernance du système de santé, passant en revue les projets qui seront réalisés au niveau de l’infrastructure, du renforcement des équipements et des ressources humaines.
Dans leurs interventions, les députés ont interrogé le ministre sur les difficultés sanitaires rencontrées par les migrants irréguliers et sur d’éventuelles maladies transmissibles aux citoyens tunisiens, enregistrées par le ministère, outre les mesures adoptées pour éviter la propagation des maladies transmissibles.
Ils se sont interrogés sur l’existence de protocoles de coopération avec des organisations internationales pour éviter la propagation des pandémies et sur les aides accordées par ces organisations pour financer les services sanitaires fournis aux migrants ainsi que la coordination interne avec d’autres ministères, tels que le ministère de l’intérieur et des affaires sociales pour résoudre les problématiques liées à la situation sanitaire des migrants irréguliers.
Dans ses réponses, le ministre de la santé a souligné la volonté de son département de réformer le secteur de la santé en coopération avec la fonction législative et toutes les parties concernées dans ce secteur, à travers la bonne gouvernance, la réactivation des projets en suspens et l’instauration d’un système électronique basé sur la numérisation, afin d’instaurer un système sanitaire solide.