Le président américain Donald Trump prévoit de transférer environ 30 000 migrants en situation irrégulière vers la prison militaire de Guantánamo, historiquement réservée aux détenus accusés de terrorisme. Dès son retour au pouvoir le 20 janvier, son administration a intensifié les expulsions, déclaré l’état d’urgence à la frontière sud et suspendu plusieurs programmes d’accueil des réfugiés. Trump a promis la plus vaste opération de déportation de l’histoire des États-Unis, avec des descentes fédérales ciblant les migrants en infraction. Ses décisions ont également conduit à la suspension de vols pour plus de 40 000 Afghans ayant obtenu des visas spéciaux et au blocage de l’entrée des réfugiés pourtant déjà autorisés. Ces mesures suscitent une vive controverse, notamment en raison de l’utilisation de Guantánamo, une prison tristement célèbre pour ses conditions de détention.