Il a également souligné qu’il s’agit de la première fois dans l’histoire de la Tunisie qu’une loi, le décret du mois d’août 2024, qui est de nature obligatoire, n’a pas été appliquée. Cette loi stipule que les banques doivent réduire le taux d’intérêt fixe sur les prêts, conformément à l’article 412, troisième section, du code bancaire modifié en 2024.
Mourad Hatab, lors de son intervention dans l’émission “Sabah El Word”, a précisé que si cette loi n’est pas appliquée par toute partie, elle doit être sanctionnée. Il a ainsi invité la justice tunisienne à s’emparer du dossier de manière proactive, sans qu’une plainte soit nécessaire de la part des clients, soulignant l’importance de cette question pour l’intérêt public.
Hatab a expliqué que la non-application de cette loi par les banques est principalement due à une baisse de leurs bénéfices si les nouvelles mesures étaient appliquées, précisant qu’il y a des calculs de profits et de pertes dans cette situation.