Récemment, la Chine connaît une recrudescence des cas de contamination par le virus HMPV (Human Metapneumovirus), entraînant une surcharge des hôpitaux et des mesures d’urgence. Ce virus, qui n’est pas un phénomène nouveau, a été identifié pour la première fois en Europe en 2001 et est responsable de symptômes respiratoires similaires à ceux de la grippe ou du COVID-19, tels que la fièvre, le mal de tête, la toux et le nez qui coule. Bien que le HMPV soit un virus saisonnier, principalement actif durant l’hiver et le printemps, il inquiète actuellement en raison de son impact croissant en Chine. Les experts suspectent que l’augmentation de sa propagation dans ce pays soit liée à un affaiblissement de l’immunité de la population, affaiblie par les effets de la pandémie de COVID-19. En dépit de sa circulation depuis près de 25 ans, le HMPV est souvent considéré comme moins grave que d’autres infections respiratoires, bien que des soins hospitaliers soient parfois nécessaires, notamment pour les enfants et les personnes immunodéprimées.