“L’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) a saisi 7 tonnes de produits alimentaires, dont 6,5 tonnes de pâtisseries et de matières premières, en plus d’une demi- tonne de viande blanche, à la suite de 2 500 visites dans un certain nombre de locaux à travers plusieurs gouvernorats, effectuées au début du mois de décembre jusqu’au 24 du même mois”, a souligné le directeur général de l’INSSPA Mohamed Rabhi dans une déclaration à la TAP.
Au cours de ces inspections, les agents de contrôle de l’Instance ont dressé 31 procès-verbaux à l’encontre des contrevenants et fermé quatre ateliers de fabrications de pâtisseries, après avoir constaté un certain nombre d’infractions, notamment des conditions de préparation et de stockage non conformes aux normes sanitaires, des dates de péremption dépassées des matières premières utilisées dans la fabrication des gâteaux, la présence d’insectes dans les zones de préparation et un emballage malsain des produits, a-t-il ajouté.
Il a signalé que les agents de contrôle ont saisi une grande quantité de pâtisseries prêtes à l’emploi qui étaient placées pendant une longue période dans des glacières avant d’être sorties, décorées et proposées à la vente à l’occasion du nouvel an, précisant que ces gâteaux représentent un danger pour la santé du citoyen dans la mesure où ils favorisent de graves intoxications.
Le directeur général de l’Instance a appellé à la nécessité d’acheter les pâtisseries dans des points de vente organisés, faciles à contrôler et à verbaliser en cas d’infraction à la loi, et à ne pas acheter de produits dans des circuits parallèles.
Rabhi a expliqué que l’Instance avait préparé un programme de contrôle spécifique à l’occasion de la célébration du Nouvel An, marqué par une grande affluence vers les pâtisseries et les magasins de vente de viande blanche.
“Des coordinations sont en cours avec le ministère du Commerce et du Développement des Exportations pour mettre en œuvre un programme spécifique visant à mettre fin au phénomène de la vente de pâtisseries dans les circuits non réglementés et dans des magasins non préparés, ou de la vente de produits alimentaires sur des plateformes de médias sociaux sans vérifier qu’ils répondent aux conditions de santé et de sécurité”, a-t-il affirmé.