La Cour de cassation a confirmé, ce mercredi, la condamnation de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes. Cette décision rend la peine définitive, rejetant le pourvoi de l’ancien président, condamné en mai 2023 par la cour d’appel de Paris. Son avocat, Me Patrice Spinosi, a pourtant rappelé un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) de 2016, affirmant que les échanges entre un avocat et son client ne peuvent être utilisés à leur encontre. En parallèle, Nicolas Sarkozy reste en attente d’un verdict de la Cour de cassation, prévu pour 2025, concernant l’affaire Bygmalion et les dépassements financiers de sa campagne de 2012, pour lesquels il a été condamné à un an de prison, dont six mois ferme.