Les Nations Unies ont condamné, lundi, le bombardement par les forces d’occupation israéliennes d’une école abritant des personnes déplacées à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, qui a causé la mort de 12 Palestiniens, a rapporté l’agence palestinienne de presse Wafa.
Lors de son point de presse quotidien, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations Unies, a précisé que l’école ciblée à Khan Younès servait de refuge aux personnes déplacées. Il a déploré les pertes civiles et exprimé la ferme condamnation de l’organisation concernant le meurtre de civils.
Dimanche soir, 12 Palestiniens ont été tués lors d’un raid israélien visant l’école Sheikh Jamil, affiliée à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), située à l’ouest de Khan Younès.
L’armée israélienne a bombardé cette école sans avertissement, alors qu’elle abritait des centaines d’enfants, de femmes et de personnes âgées déplacés, transformant ainsi le lieu en arène de mort et de destruction.
Dans ce contexte, Stéphane Dujarric a indiqué que les Nations Unies avaient soumis une demande pour mener trois opérations humanitaires afin d’apporter de la nourriture et de l’eau dans le nord de Gaza. Toutefois, toutes ces demandes ont été rejetées par les autorités israéliennes.
« Nous restons déterminés à aider les populations où que cela soit nécessaire », a-t-il affirmé.
Depuis le 7 octobre 2023, les forces d’occupation israéliennes mènent des attaques continues sur la bande de Gaza, causant une véritable catastrophe humanitaire. Les frappes ont fait plus de 151 000 morts et blessés, principalement des enfants et des femmes, ainsi que 11 000 disparus. Le blocus a également provoqué une famine dévastatrice qui a déjà coûté la vie à des dizaines d’enfants et de personnes âgées, marquant l’une des pires crises humanitaires au monde.