Huit jours après avoir été renversé par une offensive éclair menée par une coalition rebelle, l’ancien président syrien Bachar al-Assad a rompu son silence le 16 décembre, affirmant que son départ de Syrie n’avait été décidé qu’après la chute de Damas. Qualifiant les nouveaux dirigeants du pays de “terroristes”, il a souligné que la Syrie était désormais sous le contrôle de groupes insurgés, dont Hayat Tahrir al-Cham (HTC), une organisation classée “terroriste” par plusieurs puissances occidentales. Pendant ce temps, les nouvelles autorités syriennes, dirigées par Abou Mohammed al-Joulani, s’efforcent de rassurer la communauté internationale en initiant des contacts avec des chancelleries étrangères. L’Union européenne a annoncé l’envoi d’un haut représentant à Damas, tandis que l’ONU insiste sur l’importance d’une transition politique inclusive et crédible.