Jaouhar Ben Mbarek, militant politique emprisonné dans le cadre de l’affaire de complot contre la sûreté de l’État, a récemment été transféré de manière controversée de la prison de La Mornaguia à celle de Belli, à Nabeul. Ce transfert, qualifié d’« arbitraire et vindicatif » par son avocate et sœur, Dalila Ben Mbarek Msaddek, suscite une vive indignation. Selon cette dernière, la décision serait une réponse aux protestations du militant contre les conditions de détention jugées inhumaines, notamment l’isolement total, l’étiquette de « terroriste » apposée aux détenus politiques, ainsi que leur exclusion des activités culturelles et sportives en prison. Elle dénonce également une tentative de restreindre les visites familiales et juridiques, accentuant ainsi l’isolement des prisonniers. Dans un message empreint de colère et de désespoir, elle interroge l’absence de justice et d’humanité face à ces pratiques, appelant à une prise de conscience urgente face à ce qu’elle considère comme un abus criant des droits fondamentaux.