50 % des salons de beauté en Tunisie opèrent illégalement, alerte la présidente de la Chambre nationale

La présidente de la Chambre nationale de coiffure et d’esthétique, Faten Al-Amouri, a révélé que 50 % des salons de beauté en Tunisie opèrent de manière illégale. Elle a dénoncé la concurrence déloyale de ces acteurs non réglementés, qui ne disposent ni d’un registre commercial ni d’une couverture sociale en tant qu’employeurs. Ces salons sont souvent gérés par des individus ayant suivi une formation rapide dans des centres non agréés, d’une durée de quelques semaines seulement, alors qu’une formation professionnelle adéquate devrait s’étendre sur au moins une année. Mme Al-Amouri a souligné les risques sanitaires associés à ces pratiques illégales, appelant les ministères de la Santé et du Commerce à intensifier les contrôles pour préserver la santé des clients et l’intégrité du secteur. Elle a également insisté sur l’importance de surveiller les centres de formation non reconnus, qui délivrent des certifications précipitées et mettent en danger la sécurité des consommateurs à travers l’utilisation de produits parfois nocifs.