Le cessez-le-feu annoncé par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au Liban, tel que rapporté par Le Figaro, repose sur des considérations militaires, diplomatiques et politiques. Selon David Khalfa, chercheur et expert en géopolitique, cette décision vise principalement à affaiblir le Hezbollah en neutralisant sa capacité à lier le front nord au sud et en détruisant ses infrastructures stratégiques. Par ailleurs, la fatigue des troupes israéliennes, déjà lourdement éprouvées par des pertes significatives, et la nécessité de préserver leur moral ont également influencé ce choix. Sur le plan politique, Israël chercherait à éviter une résolution défavorable au Conseil de sécurité de l’ONU, en lien avec les enjeux électoraux aux États-Unis. Enfin, les objectifs plus modestes au nord, comparés à l’effort d’éradication du Hamas au sud, renforcent la logique d’une telle décision.