Lors de leur réunion du 14 novembre 2024, les membres de l’instance administrative sectorielle de la santé, présidée par Mohamed Châbi, ont décidé de déclencher une grève générale sectorielle, laissant à leurs structures le soin de déterminer la date. Ils ont également prévu d’organiser des assemblées générales, des séminaires pour les cadres dans toutes les institutions et régions, ainsi que des rassemblements sectoriels à l’échelle nationale. Les participants ont exprimé leur mécontentement face à la marginalisation du secteur de la santé, évoquant le manque de personnel, des infrastructures dégradées, une pénurie de médicaments et une insuffisance de budget, entraînant un engorgement des services et une détérioration de la qualité des soins. Ils ont insisté sur la nécessité de réformer rapidement le secteur public de la santé, de permettre aux établissements de santé de recevoir leurs paiements du Fonds national d’assurance maladie et d’appliquer les accords précédents. Par ailleurs, ils ont exigé la libération des syndicalistes emprisonnés, dénoncé l’interruption du dialogue social par les autorités et demandé des améliorations des conditions de travail, notamment l’intégration des travailleurs dans les structures de santé publique et l’accélération des promotions.