La révolution législative a réellement démarré dans le cadre d’un atelier de grandes réformes dans tous les domaines, à savoir, le social, l’économique, le culturel et l’éducatif”, a souligné dimanche, Kamel Maddouri, le chef du gouvernement.
En réponse aux questions des membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts lors de la discussion des projets de budget de l’Etat et de la balance économique de 2025, au siège du parlement au Bardo, le chef du gouvernement a indiqué que la révolution législative a démarré avec l’élaboration de projets de projets de lois liés à l’investissement, au commerce électronique et au code de développement des Domaines de l’Etat visant à faire du bien de l’Etat un levier de développement économique et social outre le renforcement des mécanismes de protection de tous les dépassements.
Il a été précisé que des projets de loi pour la révision du Code des eaux, du Code forestier, du Code des énergies renouvelables ont été préparés outre l’amendement du Code des mines et du Code des hydrocarbures.
Maddouri a aussi cité les projets de loi de l’aménagement du territoire, d’urbanisme, de concurrence et des prix, ainsi que les projets de loi de la propriété publique maritime, du recouvrement des dettes des caisses sociales et la révision des législations en matière de couverture sociale, de la protection des personnes en situation de handicap, l’amendement du Code du travail, et un projet de loi pour instaurer un système d’assurance contre la perte d’emploi pour des raisons économiques.
Dans son discours en présence du président de l’ARP et du Conseil des régions, Maddouri a ajouté que le gouvernement travaille également sur la promulgation de lois sur la protection de l’environnement et des forêts, les structures sportives et la création du Conseil supérieur de l’éducation.
Le chef du gouvernement a affirmé que le rôle social de l’Etat est basé sur la garantie des droits sociaux, économiques et culturels des citoyens et ne se limite pas à l’attribution d’aides sociales. “L’objectif étant d’élargir le système de protection sociale et d’améliorer les services de santé”, a-t-il soutenu.
Dans ce contexte, Maddouri a mis l’accent sur la nécessité de garantir l’efficacité et la rapidité de la mise en œuvre des réformes nécessaires pour atteindre les objectifs escomptés de cette révolution législative.
“Le pays traverse aujourd’hui une période historique qui ouvre la voie à diverses opportunités et possibilités pour établir les conditions d’une transition historique dont les contours ont été fixés le 25 juillet 2021”, a-t-il dit.
Et d’ajouter : “Il s’agit, en même temps, d’engager plusieurs grandes réformes et de mettre en place une vision stratégique renouvelée, basée sur la complémentarité entre les secteurs public et privé, et visant à promouvoir l’investissement étranger en Tunisie et à construire une économie nationale attractive en améliorant le climat des affaires, ce qui constitue une entrée nécessaire pour réaliser les conditions d’un décollage économique, créer des emplois décents et durables, et répondre aux attentes sociales et économiques légitimes de tous les citoyens. »
Maddouri a souligné que l’édification d’un État social qui protège ses citoyens, garantit leur dignité et répond à leurs attentes constitue une priorité essentielle et une responsabilité partagée signalant que le chef de l’État a défini les principes et fondements de cette nouvelle approche en insistant sur la lutte contre la corruption qui entrave le développement et freine l’entrepreneuriat.
Selon le chef du gouvernement la loi de finances pour l’année prochaine est la loi de l’État tunisien et les fonctions législative et exécutive sont concernées par la mise en place d’une loi équilibrée permettant d’atteindre les objectifs fixés.