Un certain nombre de chauffeurs de taxi, utilisant des applications pour transporter leurs clients, ont exprimé leur mécontentement face aux accusations de discrimination dans leur façon de traiter la clientèle. Ils réfutent ces allégations et insistent sur le fait que le recours aux applications leur permet de garantir une meilleure rentabilité, particulièrement face aux coûts croissants qu’ils doivent assumer, tels que les prix élevés des véhicules, les assurances, les mensualités des sociétés de leasing, ainsi que les frais de maintenance. Les chauffeurs Elias Taloubi et Ahmed Alaoui, invités sur la radio Mosaïque FM, le vendredi 8 novembre 2024, ont déploré les critiques dirigées contre leur profession, qu’ils jugent injustes sans prise en compte des défis financiers qu’ils rencontrent. Ils ont ainsi demandé aux autorités d’augmenter le tarif de base du compteur, fixé actuellement à 900 millimes, en échange de l’abandon des applications. Ils ont également souligné le manque de licences disponibles, estimant que le parc actuel de taxis ne suffit pas à répondre aux besoins de transport, surtout en pleine crise des transports publics. Par ailleurs, une proportion importante de taxis collabore avec des entreprises étrangères et des centres d’appels pour assurer le transport de leurs employés.