Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a tenu le ministère de la Justice et la Direction générale des prisons et de la rééducation ” pour responsables de la détérioration de l’état de santé des journalistes en détention”.
Dans une déclaration publiée jeudi, le Syndicat dit suivre avec “inquiétude” l’état de santé de la journaliste Chadha Ben Mabrouk, qui observe une grève de la faim, depuis le 3 novembre courant, à la prison civile de Messadine, gouvernorat de Sousse.
Le SNJT a, également, évoqué la détérioration de l’état de santé du journaliste Mohamed Boughalleb qui, selon la déclaration, souffre d’une inflammation de la peau à cause des conditions de détention.
L’Agence TAP n’a pas pu joindre une source de la Direction générale des prisons pour récueillir des données sur l’état de santé des journalistes détenus, malgré de multiples tentatives.
Dans le même contexte, le Syndicat des journalistes a appelé à libérer les journalistes Mourad Zeghidi, Borhène Bessaies, Sonia Dahmani, Mohamed Boughalleb et Chadha Hadj Mabrouk.