Alerte santé publique : 100 % des boîtes de thon contaminées par le mercure toxique !

Une étude menée par l’association Bloom dévoile que toutes les boîtes de thon testées sont contaminées par le mercure, un métal lourd extrêmement toxique pour la santé humaine. Ce constat alarmant concerne les consommateurs du monde entier, y compris en Tunisie, où le thon en boîte est couramment consommé. À chaque boîte de thon, les consommateurs s’exposent potentiellement à un niveau de mercure au-delà des recommandations de sécurité, ce qui constitue un risque sanitaire majeur.

Le mercure, libéré dans les océans en grande partie par les activités humaines, s’accumule au fil de la chaîne alimentaire marine. Le thon, se trouvant en haut de cette chaîne, est particulièrement exposé, accumulant de fortes concentrations de mercure. Des recherches montrent que même une seule boîte de thon peut contenir assez de mercure pour dépasser les niveaux recommandés par les autorités sanitaires, avec des impacts négatifs sérieux sur la santé.

Les effets du mercure sur le corps humain sont multiples et graves. Ce métal peut attaquer le système nerveux, provoquant des symptômes comme les tremblements, des pertes de mémoire, des troubles cognitifs et moteurs, et des problèmes de coordination. À long terme, l’exposition au mercure peut affecter le système digestif, les reins et les poumons, et entraîner des conséquences irréversibles sur la santé. Pour les femmes enceintes, le risque est encore plus prononcé, car le mercure peut traverser le placenta et s’accumuler dans le cerveau du fœtus, avec des effets néfastes sur le développement cognitif et moteur de l’enfant.

Ce scandale mondial appelle à une prise de conscience et à une réévaluation des seuils de mercure autorisés dans le thon en boîte, trop souvent influencés par les intérêts financiers de l’industrie plutôt que par la protection de la santé publique. En attendant des mesures de régulation plus strictes, il est recommandé aux consommateurs de limiter leur consommation de thon et de privilégier des alternatives alimentaires moins exposées aux métaux lourds pour préserver leur santé et celle de leurs proches.