Le mercredi 9 octobre 2024, le journaliste de “Tunis Tahaqaq” Saber Ayyari a comparu devant la cinquième unité centrale de lutte contre les crimes liés aux technologies de l’information et de la communication de la Garde nationale à El Aouina. Il a été entendu en tant que suspect suite à une plainte déposée par l’Instance électorale en vertu de l’article 70 du code électoral, mais il a été maintenu en liberté. Zied Dabbar, président du Syndicat national des journalistes tunisiens, a dénoncé cette convocation comme une nouvelle forme de harcèlement contre les journalistes. Il a précisé que Saber Ayyari a été convoqué après avoir abordé, lors d’une émission radiophonique, une déclaration d’un candidat potentiel à la présidentielle passée, ce qui est considéré comme une pression injustifiée. Dabbar a également exhorté les députés à poursuivre leur lutte pour amender le décret 54, qu’il décrit comme une menace pour la liberté de la presse.