Les forces sionistes ont frappé samedi pour la première fois la ville libanaise de Tripoli, dans le nord du pays, et poursuivaient leurs bombardements dans les banlieues sud de Beyrouth tout en lançant de nouvelles incursions terrestres dans le Sud-Liban, a indiqué une source de sécurité libanaise.
L’un des chefs des Brigades al Qassam, la branche armée du Hamas, a été tué avec sa femme et ses deux enfants dans une frappe sioniste menée contre un camp de réfugiés palestiniens situé à Tripoli, dans le nord du Liban, a dit la source à Reuters.
Les médias affiliés au mouvement palestinien ont précédemment rapporté qu’il s’agissait de Saïd Atallah.
L’entité sioniste n’a pas immédiatement fait de commentaire sur la frappe.
Le conflit au Liban entre l’entité sioniste et le Hezbollah, qui s’est intensifié depuis mi-septembre après quasiment un an d’échanges réguliers de tirs de roquettes et de missiles, a fait quelque 2.000 morts et entraîné à ce jour le déplacement de plus de 1,2 million de civils, selon les autorités libanaises.
Beaucoup sont partis vers le nord, à Tripoli ou vers la Syrie voisine, mais une frappe sioniste vendredi a coupé la route principale entre les deux pays.
L’armée sioniste a appelé tôt samedi les habitants des banlieues sud de Beyrouth, la capitale libanaise, à évacuer immédiatement.
Des témoins de Reuters ont déclaré qu’une explosion avait été entendue peu après une alerte et que de la fumée s’élevait au-dessus des banlieues sud de Beyrouth.
L’entité sioniste a émis trois alertes dans la nuit, demandant à la population d’évacuer des immeubles situés dans les quartiers de Bourj al Barajneh, Choueifat et Haret Hreik.
Le Hezbollah libanais a signalé dans un communiqué publié tôt samedi que l’armée sioniste tentait d’infiltrer le village d’Adaïsseh, dans le sud du Liban, et que des combats étaient en cours.