Ramzi Jbabli, directeur de campagne du candidat à la présidentielle Ayachi Zammel a critiqué, vendredi, les appels “au boycott de l’élection présidentielle” lancés par des partis et des hommes politiques, qui, selon, lui, ” ne mesurent pas l’importance de ce moment pour la Tunisie”.
Lors d’une conférence de presse organisée par les membres de la campagne dans la capitale, Jbabli a déclaré que le candidat s’engage, en cas de victoire, à libérer tous les prisonniers politiques et de rectifier le processus démocratique.
Jbabli a mis en garde contre toute tentative de manipuler les électeurs par les parties chargées de la gestion de l’opération électorale appelant les Tunisiens à l’étranger et à l’intérieur du pays à se rendre massivement aux urnes pour exercer leur devoir électoral.
De son côté, l’avocat Abdessattar Messaoudi, représentant juridique de la campagne a fait savoir que Ayachi Zammel a subi une injustice au Tribunal de Jendouba. Selon lui, les juges qui ont essayé de lui rendre justice ont subi des mutations abusives.
Rappelons que Ayachi Zammel est né le 16 août 1977 dans le village d’El Mansoura à Kesra (Gouvernorat de Siliana). Il travaille dans le secteur de l’investissement et des affaires.
En 2019, il a été élu député à l’Assemblée des représentants du peuple (Tahya Tounes). En juin 2020, il démissionne du parti et de son groupe pour rejoindre le bloc national en tant que député indépendant en octobre de la même année.
Il a fondé le mouvement “Azimoun” en juin 2022 dont il quitte la présidence avoir présenté sa candidature à la présidentielle 2024.