La banlieue sud de Beyrouth, habituellement animée et densément peuplée, s’est transformée le mercredi 2 octobre 2024 en une véritable “ville fantôme”, après plusieurs jours de bombardements intensifs menés par l’aviation israélienne. Les rues autrefois pleines de vie sont aujourd’hui désertes, jonchées de débris et marquées par des bâtiments endommagés et des colonnes de fumée. Les rares habitants encore présents, comme Mohamed Chaïto, témoignent de nuits terrifiantes où “le sol tremblait” sous l’impact des explosions. Tandis que la plupart des résidents ont fui, d’autres, comme Chaïto, restent pour veiller sur les voisins âgés et tenter de récupérer quelques affaires personnelles durant les accalmies des frappes aériennes.