Abdellatif Mekki sous restrictions judiciaires en attente de la prochaine audience

Abdellatif Mekki, secrétaire général du parti “Travail et Réalisation”, n’a pas pu comparaître ce dimanche devant l’unité de recherche et d’investigation de Tunis en raison d’une décision émise le 12 juillet dernier par le juge d’instruction du Tribunal de première instance lui interdisant de quitter la zone d’El Ouardia, son lieu de résidence.

C’est ce qu’a indiqué l’avocat de la défense, Samir Ben Amor, dans une déclaration à l’agence Tunis-Afrique-Presse.

Me Ben Amor a fait savoir que le collectif de défense s’est présenté aujourd’hui devant l’unité de recherche et d’investigation pour l’informer de l’impossibilité de la présence de leur client et lui a remis la décision judiciaire prononcée à l’encontre de Abdellatif Mekki.

L’unité précitée a demandé à la défense de contacter le juge d’instruction en vue d’obtenir une autorisation permettant à Abellatif Mekki de quitter son lieu de résidence, a-t-il expliqué. La défense n’est pas parvenue à contacter le juge d’instruction étant donné que dimanche est un jour de repos hebdomadaire.

A noter que le juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé, le 12 juillet dernier, de maintenir Abdellatif Mekki, ancien ministre de la Santé (sous la Troïka) et secrétaire général du parti « Travail et Réalisation », en liberté dans le cadre de l’affaire du décès de l’homme d’affaires Jilani Dabboussi.

Le juge d’instruction a aussi ordonné “une interdiction de voyage à l’encontre de Abdellatif Mekki” et “une interdiction d’apparaître dans les médias jusqu’à la prochaine audience, prévue dans un mois”.

Samedi, le parti “Travail et Réalisation” a indiqué, dans un communiqué, que la convocation de Abdellatif Mekki par l’unité de recherche et d’investigation fait suite “l’arrestation d’un jeune volontaire chargé de la collecte des parrainages au profit de Abdellatif Mekki” (dont la candidature à la présidentielle a été rejetée par l’Instance électorale).

Selon le parti, cette arrestation intervient sur fond d’”une dénonciation calomnieuse de la part d’une personne qui avait parrainé le candidat avant de se rétracter.”