Deux responsables de l’ONU ont réitéré lundi la nécessité “urgente” d’un cessez-le-feu, d’un accès humanitaire sans entrave et la protection des civils et des infrastructures à Ghaza.
La coordonnatrice principale des Nations Unies pour les affaires humanitaires et la reconstruction à Ghaza, Sikhrid Kach, et le directeur
exécutif du Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets, Jorge Moreira da Silva, ont lancé cet appel à un cessez-le-feu lors d’une session tenue lundi par le Conseil de sécurité et consacrée à discuter de la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.
Les responsables onusiens ont averti qu'”en l’absence d’une solution politique durable, le cycle de souffrance devrait se poursuivre et que les efforts visant à fournir une aide humanitaire et à reconstruire restent insuffisants pour faire face à l’ampleur de la crise”.
Kach a qualifié sa situation à Ghaza de “sombre et triste”, soulignant la “profonde responsabilité” que porte la communauté internationale dans la lutte contre la tragédie de cette guerre. Elle a mis en lumière la situation humanitaire “désastreuse” à Ghaza, exacerbée par près d’un an de conflit.
Sikhrid Kach a, lui, déclaré que “la communauté internationale a la responsabilité d’appeler à une paix durable et de soutenir la reconstruction de Ghaza”. Elle a averti que “les horreurs de l’année écoulée confirment que seule une solution politique est capable de briser le cycle de la souffrance”, dans l’enclave palestinienne.