Le candidat à la présidentielle Zouhair Maghzaoui a choisi samedi le gouvernorat du Kef pour entamer sa campagne électorale. A cet effet, il s’est rendu dans les régions du Kef-Est, Kef- Ouest, Tajerouine, Dahmani et Sers.
Portant le numéro “2” dans le bulletin de vote du scrutin présidentiel, prévu le 6 octobre prochain, le Secrétaire général du parti “Echaâb” Zouhair Maghzaoui a mené, lors de son déplacement au Kef, des contacts directs avec les citoyens.
Maghzaoui a indiqué que la ville du Kef regorge des richesses artistiques et agricoles variées, et souffre, toutefois, depuis des siècles de la marginalisation”
Estimant que le 6 octobre représente “une opportunité pour sortir de l’impasse”, il a formé le vœu de remporter ce scrutin pour réaliser les objectifs du peuple tunisien dans le domaine de la liberté, la démocratie, le développement et l’emploi”.
Et de promettre “de trouver des solutions à la crise dont souffre le pays, une crise qui s’est approfondie durant les dernières années à la lumière de la pénurie de plusieurs produits de base, la baisse des salaires et du taux de croissance et la hausse du chômage.”
Le candidat s’est engagé à visiter tous les gouvernorats de la République pour expliquer son programme dont l’essence est “d’éradiquer le désordre” affirmant faire confiance aux Tunisiens, le jour du scrutin.
A l’occasion de la rentrée scolaire, Maghzaoui a rendu hommage au corps enseignant, réaffirmant son appui inconditionnel à l’école publique.
Le candidat s’est engagé à trouver des solutions au dossier de l’emploi à l’instar de la régularisation du dossier des ouvriers de chantiers et des enseignants suppléants, d’encourager l’entreprenariat et d’améliorer de la situation des retraités.
Zouhair Maghzaoui (59 ans) est un politicien occupant le poste de secrétaire général du Mouvement Echâab depuis juillet 2013.
Enseignant du secondaire et syndicaliste, Maghzaoui était député durant le mandat parlementaire 2014-2019.
Il a soutenu le “processus du 25 juillet” conduit par le président de la République Kaïs Saïed entraînant la dissolution de l’ancien parlement (2019) et la destitution du gouvernement.