Le 13 septembre 2024, le tribunal de première instance de Tunis a ordonné la mise en examen de dix personnes, dont quatre en état d’arrestation et six en liberté provisoire, suite à l’incident du drapeau turc hissé par erreur sur un bâtiment appartenant à une institution publique.
L’incident a provoqué des réactions, car il est considéré comme une atteinte au drapeau tunisien, en violation de l’article 129 du Code pénal. La Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens (SNCFT) a présenté des excuses pour ce qu’elle a qualifié d’« erreur involontaire » lors du renouvellement des drapeaux. Un fournisseur aurait livré un drapeau étranger similaire à celui de la Tunisie, ce qui a conduit à son installation par inadvertance. Un enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cet incident et déterminer les responsabilités.