La chambre correctionnelle d’été du tribunal de première instance de Jendouba a reporté ce mercredi 11 septembre 2024, l’examen de l’affaire de Ayachi Zammal, candidat aux prochaines élections présidentielles, à une nouvelle audience fixée au 18 septembre.
Cette décision a été prise en réponse à la demande de la défense, qui a vu toutes ses demandes de libération refusées, selon le porte-parole du tribunal, Alaeddine El Aouadi. La semaine dernière, le ministère public de Jendouba avait renvoyé Ayachi Zammal devant le conseil correctionnel sous écrou, l’accusant de falsification de documents, d’utilisation de faux certificats, de distribution de dons pour influencer les électeurs, et de traitement illégal de données personnelles. Par ailleurs, la défense a signalé que Zammal faisait également face à d’autres charges dans d’autres juridictions, notamment à la cour de Sidi Bouzid et au tribunal de première instance de Tunis 2. Selon l’article 161 bis du code électoral, l’accusation de tentative d’influence sur les électeurs pourrait entraîner l’exclusion de Zammal de la liste des candidats pour l’élection présidentielle prévue le 6 octobre, et des sanctions sévères, y compris l’interdiction de se présenter à des élections futures.