Le secrétaire général du Syndicat national des journalistes tunisiens, Zied Dabbar, a exprimé de vives préoccupations concernant l’avenir du secteur médiatique en Tunisie, soulignant que 80 % des entreprises de médias pourraient être contraintes de fermer leurs portes en raison de difficultés économiques.
Lors d’une rencontre organisée par le syndicat, en collaboration avec la Fédération internationale des journalistes, l’association “Journalisme et Citoyenneté” et “Reporters sans frontières”, Dabbar a décrit la situation actuelle des médias en Tunisie comme étant marquée par l’abandon, l’appauvrissement, et l’intimidation. Il a également mis en garde contre les dangers d’un secteur de la presse en déclin, exacerbé par l’absence d’une autorité de régulation de l’audiovisuel, indispensable en période électorale. Face à la passivité des autorités politiques, le syndicat prévoit de lancer un projet de soutien aux entreprises de presse émergentes sur les plateformes numériques, tout en envisageant de nouveaux modèles d’emploi pour les journalistes, notamment au niveau local et régional.