Le secrétaire général de l’Union tunisienne des taxis individuels, Mohamed Ali Arfaoui, a récemment souligné des problématiques majeures concernant les licences de taxi, qui sont actuellement bloquées à travers le pays.
De nombreux chauffeurs, certains depuis 20 ans, n’ont toujours pas obtenu de licence, avec 550 demandes en attente à Tunis et ses environs depuis cinq ans sans explication officielle. Malgré cette situation, Arfaoui a assuré qu’aucune grève ou protestation n’est envisagée afin de ne pas perturber la rentrée scolaire et les élections présidentielles. Il a également appelé à une révision urgente des tarifs de prise en charge des taxis individuels, proposant un passage de 900 millimes à 2 dinars, en raison des coûts croissants des véhicules, des pièces de rechange et du carburant, ainsi que des pertes financières significatives pour les professionnels. Arfaoui a précisé qu’un expert judiciaire avait estimé que le tarif aurait dû être de 2700 millimes depuis 2021.