Le candidat à l’élection présidentielle Ayachi Zammel fait face à 25 chefs d’accusation liés aux parrainages, a affirmé ,ce mardi, Abdessattar Massoudi, président du comité juridique de la campagne du candidat en question, estimant qu’il s’agit de “procédures à caractère politique.”
Lors d’une conférence de presse tenue par le comité de défense du candidat Ayachi Zammel à Tunis, Massoudi a qualifié de “non sérieuse” l’affaire des parrainages soulevée “dans la mesure où elle ne contient aucune preuve matérielle tangible”. Il a également indiqué que le déclenchement des poursuites et l’arrestation d’Ayachi Zammel à l’aube témoignent d’une “volonté manifeste d’exclure tout concurrent du président de la République”, selon ses propos.
Le ministère public près le tribunal de première instance de la Manouba avait ordonné lundi la garde à vue du candidat à la présidentielle Ayachi Zammel aux côtés d’un membre de son équipe de campagne pour une durée de 48 heures, dans le cadre d’une enquête liée à des soupçons de falsification de parrainages.
Massoudi a précisé que “l’affaire des parrainages soulevée contre Zammel, pour laquelle il est accusé de falsification et de tromperie envers plusieurs citoyens, est une histoire invraisemblable et illogique”, affirmant que la qualification juridique de l’affaire selon l’article 166 de la loi électorale vise à l’exclure de l’élection, selon ses termes.
Pour sa part, Dalila Masdouk, membre du comité de défense, a considéré que ce qui se passe avec le candidat Zammel, ainsi que le refus de l’Instance électorale de se conformer aux décisions du tribunal administratif, constituent “un scandale indigne d’un État de droit”. “l’Instance a violé la volonté des Tunisiens et toutes les valeurs morales”, a-t-elle dit.