Le candidat à la présidence pour les élections du 6 octobre 2024, Imed Daïmi, a exprimé son refus de reconnaître le rejet de sa candidature par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE).
Dans une déclaration faite le 2 septembre 2024, Daïmi a qualifié cette décision de « crime contre la volonté populaire et les droits des Tunisiens ». Il a critiqué le président de l’ISIE, Farouk Bouasker, qualifiant ses propos de « mascarade » et remettant en question la légitimité et l’impartialité de l’instance. Daïmi a annoncé son intention de demander la récusation des membres de l’ISIE et a appelé les autres candidats ainsi que les organisations de défense des droits de l’homme à soutenir cette démarche. Il a également affirmé que le soutien populaire se manifeste par des parrainages importants et a exhorté les institutions de l’État à ne pas cautionner ce qu’il considère comme un coup d’État et une approche antiréglementaire. Daïmi a enfin invité les Tunisiens à se mobiliser pacifiquement pour protéger l’avenir du pays.