La présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), Radhia Jerbi, a indiqué que 15 cas de féminicide ont été enregistrés en Tunisie depuis le début de cette année.
Cet indicateur confirme la croissance de ce phénomène dans le pays, en raison de la hausse du taux de pauvreté et de la détérioration de la situation économique de nombreuses familles, a-t-elle déclaré à l’Agence TAP.
La Tunisie a enregistré 23 cas de féminicide en 2022, et 25 féminicides en 2023, selon une étude élaborée par l’Union en 2023.
Jerbi a indiqué que la domination masculine et le manque d’éducation et de senibilisation à l’égalité des sexes et aux droits de l’homme figurent parmi les principales raisons de la violence à l’égard des femmes, en plus de la pauvreté et du chômage.
Elle a souligné les graves répercussions du féminicide sur les enfants qui se retrouvent sans soutien familial en plus des lacunes constatés dans le suivi et la prise en charge psychologique des enfants après le crime.
Elle a insisté sur la nécessité de sensibiliser davantage les femmes dans les zones rurales à leurs droits.