Une personne griffée, mordue ou léchée sur une plaie ouverte par un animal enragé, errant ou même de compagnie ne signifie pas nécessairement qu’elle a contracté la rage”, a déclaré la cheffe de service des vaccinations internationales à l’Institut Pasteur, Sonia Kchaou Cherif, soulignant que la vaccination reste une démarche proactive contre les risques de contamination.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, Elle a précisé qu’on ne peut déterminer si l’animal est porteur ou non du virus qu’après sa mort et le prélèvement d’un échantillon pour l’analyser, ajoutant que la vaccination est une démarche proactive nécessaire pour se prémunir contre les risques de contamination.
Et d’ajouter:” il est nécessaire de laver la plaie à l’eau et au savon et à la désinfecter, puis se diriger vers le centre de santé de base le plus proche ou au service des urgences pour se faire vacciner », a-t-elle fait savoir.
Elle a mis l’accent sur l’importance « de se conformer obligatoirement au protocole sanitaire et aux délais fixés. “Ce qui constitue en soi une démarche préventive pour éviter les risques, quelque que soit l’état de l’animal infecté ou pas », a-t-elle relevé.
Chérif a ajouté que les parents assument un rôle important dans la protection des enfants contre les risques d’agression par des mammifères à sang chaud tels que les chiens, les chats, les ânes et les lapins, appelant à la nécessité de leur interdire tout contact avec des animaux errants.
“Il est important de sensibiliser les enfants à la nécessité d’informer immédiatement les parents en cas d’ agression, indépendamment de sa gravité, afin de réduire autant que possible les cas d’infection” a-t-elle affirmé.
A noter que le ministère de la santé avait déclaré dans des communiqués précédents, que les vaccins contre la rage sont disponibles dans tous les services d’urgences des hôpitaux universitaires et régionaux et dans les centres de santé de base à travers tous les gouvernorats.