Les ministères de la santé, de l’intérieur, de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, ont appelé, dans un communiqué conjoint sur la lutte contre la rage, les citoyens à adhérer à un certain nombre de mesures préventives pour protéger leur santé et leur vie contre le danger de cette maladie, qui a tué neuf personnes jusqu’à présent.
Les trois ministères ont insisté , qu’ en cas de morsure ou griffure par un animal, qu’il soit vacciné , sur la nécessité de nettoyer soigneusement la plaie à l’eau et au savon pendant 15 minutes et de se rendre ensuite directement au centre de santé publique le plus proche pour recevoir un traitement préventif à base de vaccins et de sérums, précisant que la principale cause de décès humains dus à la rage est l’exposition à l’attaque d’un animal qui est généralement lâché sans recevoir de traitement préventif ou en ne le recevant pas à temps ou en l’interrompant.
Le communiqué insiste sur la vaccination obligatoire des chiens et des chats, étant donné qu’une campagne nationale de vaccination des chiens et des chats est organisée chaque année par les vétérinaires publics dans tout le pays, ajoutant que le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche dispose à cet effet de 190 centres de vaccination gratuits tout au long de l’année.
Les ministères ont appelé à placer l’animal mordeur ou griffeur sous surveillance vétérinaire dès les premières 24 heures de l’attaque et pendant 15 jours, et à éviter de le tuer pendant la période de surveillance, et ont exhorté toutes les structures et autorités intervenantes à intensifier le travail selon leurs spécialisations respectives pour soutenir les efforts visant à protéger la vie humaine et animale contre ce fléau.
ILS ont également appelé à informer les services vétérinaires régionaux des départements de production animale des délégations régionales au développement agricole de toute mort suspecte ou de tout changement soudain dans le comportement de l’animal et insisté sur la nécessité d’éviter de s’occuper d’animaux en liberté (chiens et chats) ou d’origine inconnue qui représentent un danger sans contrôle vétérinaire et sans les vaccinations nécessaires, ainsi que d’empêcher les chiens d’errer dans les lieux publics sans respecter les exigences de sécurité publique telles que l’absence de muselière et de laisse ou l’absence de carnet de vaccination.