La ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées Amel Belhaj moussa a inauguré lundi matin, le centre Amen pour l’hébergement des femmes victimes de violence, ainsi que les enfants les accompagnant dans le gouvernorat de Bizerte.
Moussa a indiqué dans une déclaration aux médias que ce centre est le 14e du genre à l’échelle nationale, qui est doté d’une capacité d’environ 15 lits, notant que la capacité globale d’hébergement des femmes victimes de violence dans les centres Amen à travers tous le pays, est passée à 221 lits.
Dans ce contexte, elle a précisé que son département envisage la création de 5 nouveaux centres au cours des 3 prochains mois dans les gouvernorats de Siliana, de Sousse, de la manouba et de Monastir en partenariat avec un grand nombre d’associations spécialisées, dans le cadre des accords de financement publics, ajoutant que le ministère de la famille a consacré au cours de l’année 2024, un budget de 900 mille dinars pour la gestion de 14 centres Amen en partenariat avec 12 associations actives dans le domaine de lutte contre les violences faites aux femmes.
Par ailleurs, la ministre de la famille a souligné que le ministère s’emploie à l’élaboration de plusieurs études et recherches qui englobent les divers aspects du traitement médiatique du phénomène de la violence à l’égard des femmes en axant sur les auteurs de violence, en plus de la mise en oeuvre d’un plan de communication pluridisciplinaire pour venir à bout de la violence au sein de la famille et de la société.
Dans ce cadre, elle a affirmé que le ministère de la famille a chargé l’association “Agir contre l’exclusion” de diriger ce centre pour une période de 3 ans, conformément à la convention de partenariat conclue à cet effet avec le commissariat régional des affaires de la femme et de la famille.
A rappeler que ce centre est dotée, entres autres, d’un espace de formation destiné aux artisanes pour favoriser l’autonomisation économique des femmes et fournit une prise en charge psychologique et des prestations de santé et d’accompagnement juridique aux femmes, en collaboration avec les autorités sécuritaires et locales.