Najla Abrougui, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), a indiqué, vendredi, que plus de 80% sur les 114 personnes souhaitant se présenter à la présidentielle ont obtenu le bulletin n°3.
Dans une interview accordée à la TAP, Abrougui a déclaré que le problème concerne 18 candidats qui sont tenus de mettre à jour leur casier judiciaire en lien avec les affaires judiciaires les concernant.
Elle a, dans ce contexte, souligné que les candidats doivent mettre à jour leur casier judiciaire.
« L’instance électorale est objective. Elle ne fait qu’appliquer les conditions électorales établies par la constitution de 2022 », a-t-elle affirmé, estimant que ce qui est relayé concernant les parrainages est « monté de toutes pièces ».
Selon Abrougui, le bulletin n°3 doit prouver que le candidat ne fait pas l’objet d’un crime électoral, conformément aux lois 161 (nouveau) et 163 de la loi électorale.
Ces crimes se résument à des affaires de corruption, de suspicion de financements étrangers et de fonds douteux.