Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été assassiné en Iran aux premières heures de la journée, a annoncé mercredi le Hamas dans un communiqué, estimant que cette “grave escalade” n’atteindrait pas son objectif.
Les Gardiens de la révolution iraniens ont confirmé la mort d’Ismaïl Haniyeh, qui avait participé à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien quelques heures plus tôt, ajoutant qu’une enquête était en cours.
Les autorités israéliennes n’ont pas immédiatement fait de commentaire.
La Maison blanche n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Cette annonce, qui intervient moins de 24 heures après que l’armée sioniste a affirmé avoir tué un haut commandant du Hezbollah dans une frappe menée mardi en périphérie sud de la capitale libanaise Beyrouth, devrait remettre en question les chances de succès des négociations visant à parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
“L’assassinat de notre frère (Ismaïl) Haniyeh par l’occupant sioniste est une grave escalade qui vise à briser la volonté du Hamas”, a déclaré à Reuters Sami Abou Zouhri, haut représentant du Hamas.
Il a ajouté que le Hamas continuerait de suivre le chemin qu’il s’était tracé, déclarant: “Nous sommes confiants dans la victoire.”
Ismaïl Haniyeh était le visage de la diplomatie du Hamas en marge du conflit dans la bande de Gaza, où trois de ses fils ont été tués dans une frappe aérienne sioniste .
Il était depuis le printemps 2017 le plus haut représentant du Hamas: le chef de son bureau politique, basé au Qatar, d’où il peut se déplacement librement, principalement entre la Turquie et la capitale qatarie Doha, échappant au blocus sioniste imposé de longue date à la bande de Gaza.