À Kairouan, l’élévation des températures estivales, dépassant les 40°C, joue un rôle positif dans la lutte contre la mouche de l’olivier.
Selon Abdel Latif Ghardi, responsable du service des nuisibles à l’Administration générale de la santé des plantes au ministère de l’Agriculture, ce climat chaud est défavorable à la reproduction de cette larve, qui prospère généralement dans les régions côtières à forte humidité. Bien que Kairouan soit encore en phase de surveillance, il est conseillé aux agriculteurs d’éviter l’utilisation de pesticides chimiques afin de préserver la qualité de l’huile d’olive. Ils sont encouragés à utiliser des pièges biologiques composés d’eau et de phosphate diammonique pour contrôler la population de mouches. Par ailleurs, les conditions telles que l’irrigation excessive, l’abondance de mauvaises herbes et la densité de plantation créent un environnement humide propice à la propagation de la mouche de l’olivier, qui est suivie chaque année en Tunisie.