La coordination des familles des « détenus politiques » a organisé, jeudi une marche de protestation à l’occasion de la fête de la République.
Les participants à cette procession qui est partie de Place Maya Jeribi au centre ville, ont scandé des slogans appelant à la libération des « détenus politiques », à la protection des libertés et à la suppression du décret-loi 54.
Une barrière de sécurité a été installée à proximité du théâtre municipal pour séparer les manifestants des participants à une autre manifestation, descendus dans la rue pour soutenir le président Kais Saied.
Monia Bahim, épouse du détenu Abdelhamid Jelassi, ancien dirigeant du mouvement Ennahdha a déclaré que la coordination a choisi le 25 juillet pour affirmer que le pays est régi par un régime républicain qui garantit les droits et les libertés, soulignant l’attachement à la libération des détenus politiques et la levée de l’injustice qui leur est infligée.
De son côté, l’épouse de Issam Chebbi, secrétaire général d’Al Joumhouri a évoqué la souffrance des familles des détenus, une souffrance symbolisée par les manifestants par les couffins enchainées qu’ils ont brandis.
Une souffrance qui dure depuis plus d’un an et demi, a acquiescé Ezzedine Hazgui, père de Jawhar Ben Mbarek qui souligne que la coordination continuera à descendre dans la rue à chaque occasion pour transmettre la voix des familles.