Le porte-parole de l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) Mohamed Tlili Mansri a annoncé lundi, le lancement de la course aux parrainages pour les candidats à l’élection présidentielle. Les parrainages parlementaires, collectés auprès des membres des deux chambres parlementaires et qui requièrent une signature légalisée et les parrainages citoyens (qui ne demandent pas de signatures légalisées).
Dans une déclaration à l’agence TAP, Mansri a appelé les candidats à prendre contact avec la direction centrale de l’instance et ses bureaux régionaux, ou avec les délégations ou missions diplomatiques tunisiennes à l’étranger et d’y déposer leurs coordonnées pour la création d’un dossier numérique et d’un formulaire de parrainage comportant les données personnelles et la photo du candidat.
Le formulaire de parrainage propre à chaque candidat est publié par l’instance sur son site électronique. Et c’est au candidat ensuite de le distribuer aux électeurs en vue d’obtenir les parrainages requis, a expliqué Mansri.
Et d’ajouter que cette démarche a pour but d’assurer la crédibilité du processus électoral et d’éviter les faux parrainages.
La semaine dernière, l’ISIE avait dévoilé, lors d’une conférence de presse, le calendrier électoral de la prochaine élections présidentielle du 6 octobre prochain.
Le président de l’instance avait alors évoqué les nouveaux critères requis aux candidats, concernant, notamment, la question des parrainages. Il s’agit, pour les candidats, d’obtenir le parrainage de dix députés de l’Assemblée des représentants du peuple ou du Conseil national des régions et des districts, ou de 40 présidents élus de collectivités locales, en exercice au moment de l’acceptation des candidatures (conseils locaux, régionaux, ou municipaux), ou encore le parrainage de 10.000 électeurs inscrits et répartis sur, au moins, 10 circonscriptions législatives, avec un minimum de 500 électeurs par circonscription.