Les coupures d’eau fréquentes, notamment en pleine saison estivale, sont devenues une préoccupation majeure pour les habitants du gouvernorat de Sousse.
Lors d’une séance de travail tenue, mardi, au siège du gouvernorat, des citoyens ont revendiqué l’augmentation du quota en eau potable consacré à la région “en profitant des excédents des eaux dans le nord du pays”, selon leurs dires.
ils affirment que les coupures d’eau et les perturbations dans la distribution de l’eau potable ont impactés plusieurs villes de la région dont Sousse-Riadh, Msaken, Zaouia et Kalâa Seghira.
Le gouverneur de Sousse, Nébil Ferjani a promis, à cette occasion, de transmettre les réclamations des habitants aux autorités compétentes.
De son côté, le chef du district de la SONEDE à Sousse, Adel Belaid a souligné qu’il est difficile de répondre à la demande croissante en eau potable en raison notamment de la baisse des réserves en eau dans les barrages du nord.
Il a indiqué que les perturbations au niveau de la distribution de l’eau et les coupures d’eau périodiques vont perdurer jusqu’à l’entrée en exploitation de la station de dessalement de l’eau de mer à Sfax prévue fin août 2024.
Par ailleurs, la station de dessalement de l’eau de mer à Sidi Abdelhamid (gouvernorat de Sousse) qui sera prête, fin 2024, assurera l’approvisionnement en eau potable du Sahel, Sfax, Kairouan et le Cap Bon. Dans sa première phase, la future installation, réalisée moyennant un investissement de 128 millions de dinars, disposera d’une capacité journalière de dessaler 50 000 m3 par jour. La production de l’eau potable passera à 100 000 m3 par jour avec la deuxième phase. Ce sera alors l’aboutissement d’un projet lancé depuis 2018.