Le bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a souligné mercredi que la révision du code du travail nécessite une évaluation commune de toutes les dispositions du code et ne doit pas se limiter à la question des contrats et de l’emploi précaire.
Dans un communiqué publié mercredi, L’UGTT a dénoncé la révision “unilatérale” du code du travail par le gouvernement “reniant le contrat social signé entre le gouvernement et l’UGTT et l’UTICA le 14 janvier 2013”.
Cette déclaration intervient au lendemain d’un conseil ministériel tenu mardi 2 juillet à la Kasbah présidé par le chef du gouvernement Ahmed Hachani et en présence du ministre des Affaires sociales Kamel Madouri et de plusieurs ministres pour examiner un projet de loi amendant et complétant certaines dispositions du code du travail.
Le bureau exécutif de l’UGTT a déclaré que la révision unilatérale du code du travail sans implication des autres parties concernées est “une exclusion et un recul incompréhensible et injustifié des traditions acquises du dialogue social”.
Il a appelé à un dialogue social pour mettre fin à la marginalisation de milliers d’ouvriers de sous-traitance et d’enseignants suppléants ainsi que des contractuels dans les secteurs de la santé, de la culture, de l’enseignement supérieur et d’autres secteurs, en plus de négocier la nature, la définition et les mécanismes de la sous-traitance dans le secteur privé.
Il a appelé à la reprise du dialogue dans un cadre participatif et à la révision dans les plus proches délais des statuts de base de la fonction publique et des institutions publiques, ainsi que des statuts de base sectoriels, afin de protéger les droits des agents, des employés et des travailleurs.