Une augmentation de 7 % des salaires minimums garantis (SMIG) a été décidée en faveur des salariés dans les secteurs non agricoles et agricoles, régis par les dispositions du code du travail à compter du mois de juillet prochain avec effet rétroactif à partir du 1er mai 2024, a indiqué vendredi le ministère des affaires sociales.
Selon le ministère des affaires sociales, le président de la république Kais Saied a annoncé hier jeudi au cours d’un entretien avec le ministre des affaires sociales Kamel Maddouri, la majoration de 7 pc des salaires minimums garantis dans les secteurs non agricoles et agricoles régis par le code du travail qui englobe aussi les pensions des retraités, affiliés à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et les bénéficiaires des pensions de retraites par la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM)
L’augmentation a été décidée en faveur du régime de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles et des pensions de retraite de la caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS).
En vertu de cette décision, le salaire minimum de base sera de 491 dinars 504 millimes pour les travailleurs avec un régime de 48 h par semaine et de 417 dinars 558 millimes pour les travailleurs avec un régime de 40 h par semaine.
Selon le même communiqué, cette augmentation concerne également le salaire minimum agricole garanti qui sera de 18 dinars 904 millimes par jour, alors que le salaire minimum pour les travailleurs agricoles spécialisés a été porté à 19 dinars 912 millimes par jour
Cette augmentation s’appliquera au salaire minimum des travailleurs agricoles qualifiés qui sera de 20 dinars 800 millimes par jour.
Il convient de rappeler qu’une augmentation de 7% du salaire minimum garanti des actifs dans le secteur privé a été décidée à partir du mois de juillet 2024 avec un effet rétroactif à partir du 1er mai 2024 et sera suivie d’une 2ème augmentation de 7,5 % à partir du 1er janvier 2025.
Cette mesure entrainera systématiquement une augmentation au niveau des pensions de retraite au profit d’environ un million de retraités dans le secteur privé.